
Tiens, t'es encore là, toi ? A croire, que ça te fait marrer, de voir que je ne cesserais visiblement jamais de t'aimer. Regarde-toi deux secondes dans un miroir : lèvres aguicheuses, regard narquois et ce parfum sournois qui rendrait n'importe qui dingue de toi.
Eh bien, j'attends, quelle est ton explication ? Je ne vois pas ce que tu espères. T'es paumée, t'es cabossée. Je ne sais même pas pourquoi on a finit par se lier, à ce qui parait, les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ils se croisent, s'effleurent, se percutent, et souvent se repoussent comme les pôles identiques de deux aimants.
Alors, peut-être que c'est un putain de coup du destin, ou bien de la Lune tient, mais nos étoiles se sont percutées, et bordel, c'est une constellation dépravée que nous avons crée.
Tu te sens fière de toi, pas vrai ? Je le suis devenue ce putain de vautour prêt à te tuer pour se nourrir de bonheur. J'ai tenté de fuir, te fuir comme la peste, mais ça ne fait qu'agrandir ma soif de toi, de nous. Tu peux en rire. Je parle comme ce pauvre Roméo qui a clamsé pour sa bien-aimée. J'suis amoureuse de toi, ça ne se refoule pas. Il avait raison ce paumé de philosophe en disant que le c½ur a des raisons que la raison ignore. Puis ce n'est pas comme si je l'avais choisi, après tout, toi et moi, on est deux femmes à hommes.
Tu peux en rire, je le sais pertinemment que c'est bancale tout ça : t'es arrivé sans prévenir juste pour me servir ton putain de sourire, et j'me suis perdu en buvant la tasse dans ta splendeur.
« Ton parfum c'est ton adresse, et j'ai rendez-vous dans ton cou. »
SmockingCat, Posté le dimanche 25 septembre 2016 11:57
Ecrire-Lire-Vivre-Lokya a écrit : " "
Merci à toi